Les jeunes bovins sont très sensibles aux températures chaudes. Dès 22°C et 50% d’humidité, les taurillons sont en inconfort : ils piétinent, halètent, mangent moins et transpirent plus.
L’augmentation de la fréquence respiratoire, la baisse du pH sanguin et la perte du pouvoir tampon de la salive accroissent le risque d’acidose !
Conséquences ? Des pertes immédiates de performances jusqu’à 800 grammes de GMQ et des bovins plus nerveux accroissant le risque de pattes cassées. Des répercussions à long terme sur la santé des animaux pénalisent également votre revenu : un rumen qui a du mal à redémarrer (moins bonne efficacité alimentaire), plus de boiteries et une immunité mise à mal ! Le stress thermique influe également sur la qualité bouchère de la viande : couleur et tendreté.
Comment maintenir les performances de vos jeunes bovins cet été ?
Un moyen mnémotechnique à retenir : Surveiller le FIRE !
Fraicheur
L’augmentation de la fréquence respiratoire, la baisse du pH sanguin et la perte du pouvoir tampon de la salive accroissent le risque d’acidose !
Conséquences ? Des pertes immédiates de performances jusqu’à 800 grammes de GMQ et des bovins plus nerveux accroissant le risque de pattes cassées. Des répercussions à long terme sur la santé des animaux pénalisent également votre revenu : un rumen qui a du mal à redémarrer (moins bonne efficacité alimentaire), plus de boiteries et une immunité mise à mal ! Le stress thermique influe également sur la qualité bouchère de la viande : couleur et tendreté.
- Lorsqu’il fait 27°C : diminution de la consommation alimentaire de 4% = perte de croissance potentielle de 100g environ
- Lorsqu’il fait 30°C : diminution de la consommation alimentaire de 10% = perte de croissance potentielle de 300g environ
- Lorsqu’il fait 35°C : diminution de la consommation alimentaire de 28% = perte de croissance potentielle de 800g environ
Comment maintenir les performances de vos jeunes bovins cet été ?
Un moyen mnémotechnique à retenir : Surveiller le FIRE !
Fraicheur
þ Mesurer la température de la litière avec un thermomètre dédié. Si > 40 °C, pensez à curer votre litière
þ Ouvrir le bâtiment au maximum
þ Installer des ventilateurs
þ Arroser le toit du bâtiment lorsque c’est possible
þ Pas de brumisation sur l’aire de couchage, uniquement sur l’aire d’exercice
Ingestion
þ Distribuer le soir pour inciter à venir à l’auge à la fraîche et éviter les échauffements à table
þ Repousser plusieurs fois par jour pour stimuler l’ingestion
þ Retirer les refus qui s’échauffent
þ Prévenir l’échauffement des ensilages à l’auge avec des inoculants à la récolte.
þ Contrôler le débit des abreuvoirs : 8 à 10 L / min, sur tous les abreuvoirs, y compris en bout de réseau
Régulation
þ Acidose ruminale par baisse de la quantité salive. Pour compenser, apportez des tampons supplémentaires ainsi que des substances « sialagogues », c’est à dire qui font saliver les vaches.
þ Essoufflement : pertes de bicarbonates respiratoires et difficultés à réguler le pH sanguin. Distribuez des bicarbonates pour tamponner le rumen et le sang des JB.
þ Sudation : Compensez les pertes d’électrolytes en apportant davantage de sodium et de potassium dans la ration mais aussi maximiser la BACA profitable à l’ingestion.
Energie
þ Redensifier la ration avec de la matière grasse, source d’énergie sans production excessive de chaleur par le rumen.
þ Surveiller le rapport amidon / cellulose
þ Distribuer la fibre dans la ration et non en libre-service pour éviter les trop grandes baisses d’ingestion.
Expert JB Gold
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