Des besoins supérieurs aux apports = Déficit énergétique
La production de colostrum et de lait en début de lactation fait peser une charge importante sur les besoins en énergie de la vache laitière. Les vaches ont soudainement besoin d’une quantité d’énergie beaucoup plus importante et auraient logiquement besoin d’ingérer davantage, et ce au moment où le niveau d’ingestion est limité.
Le glycérol : un composant déjà utilisé naturellement par la vache
NB : Les triglycérides, la forme de stockage des graisses dans l’organisme, sont composés d’une molécule de glycérol associée à trois acides gras.
Le glycérol : une source d’énergie supplémentaire efficace
Comme le propylène glycol, une partie du glycérol est fermenté par les micro-organismes dans le rumen en Acides Gras Volatils, principalement sous forme d’acide propionique. L’acide propionique sera ensuite utilisé dans le foie pour produire du glucose donc de l’énergie.
L’autre partie du glycérol est absorbé directement à travers la paroi du rumen. Par rapport à l’acide propionique, la conversion du glycérol en glucose dans le foie n’est qu’un processus en 3 étapes, tandis que celle de l’acide propionique en glucose est un processus en 6 étapes qui consomme plus d'intermédiaires énergétiques.
Cela signifie que le glycérol est converti en glucose plus rapidement et avec une efficacité métabolique plus élevée que le propylène glycol.
Le glycérol : un produit appétant pour soutenir l’ingestion du troupeau
Le glycérol est également très appétant contrairement au propylène glycol. Peu importe le mécanisme d'action, le meilleur précurseur de glucose reste celui qui est ingéré !
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