Un amidon mal valorisé, c’est moins de « ressources » pour produire du lait.
Ce n’est pas un secret : Pour que les vaches fassent du lait et des taux, il faut qu’elles valorisent bien leur ration et notamment sa fraction en amidon. Et pour cause… l’amidon digéré dans le rumen est le combustible pour produire de l’énergie et des protéines microbiennes.
Pourquoi mesurer l’éclatement du grain ?
La digestibilité de l’amidon est fortement influencée par son degré d’accessibilité à la flore microbienne du rumen. C’est le rôle des éclateurs de l’ensileuse : tous les grains doivent être éclatés voir pulvérisés pour éviter de perdre de l’amidon dans les bouses. On estime que les pertes de production liées à un mauvais éclatement peuvent atteindre 10 à 15% par rapport à l’UF théorique.
Comment valider la qualité du chantier d’ensilage ?
Aux Etats-Unis, la mesure du Corn Silage Processing Score (CSPS) est largement utilisée pour juger de la qualité de l’éclatement du maïs.
Ce test repose sur une mesure du pourcentage d’amidon contenu dans la fraction la plus fine (< 4,75 mm) de l’ensilage, dans laquelle se retrouvent les grains éclatés.
L’échantillon est d’abord séché puis les différentes fractions (< et > 4.75 mm) sont obtenues par séparation granulométrique dans un tamis rotatif à maille carrée et pesées séparément.
L’amidon est alors mesuré par infrarouge dans la fraction fine et rapporté à l’amidon total pour donner le score final appelé CSPS.
Comment interpréter la valeur CSPS ?
- CSPS > 70 : l’éclatement des grains est optimal.
- CSPS entre 50 et 70 : l’éclatement des grains est correct.
- CSPS < 50 : l’éclatement des grains est insuffisant.
Quels sont les paramètres qui influencent le CSPS ?
Les principaux paramètres qui améliorent l’éclatement du grain sont :
Objectif : moins de 3% d’amidon dans les bouses
On considère qu’un CSPS supérieur à 70%, correspond à des pertes d’amidon dans les bouses inférieures à 3%.
A titre d’exemple, avec un éclatement insuffisant des grains, le score CSPS passe de 70 à 50%, provoque la perte de 0 ,8 kg de lait par vache et par jour. La conséquence économique directe d’un chantier d’ensilage non réalisé dans les conditions recommandées aboutit à plus de 15 000 litres « perdus » pour un troupeau de cent vaches sur les 6 mois de ration hivernale.
- La diminution de la longueur de coupe
- La diminution de l’écartement entre rouleaux éclateurs
- L’augmentation du différentiel de vitesse entre rouleaux éclateurs
- L’avancement de la maturité du grain, optimum grain avec 1 pointe de lait (attention à la sur maturité avec les cornés et cornés-dentés, moindre disponibilité de l’amidon si trop sec)
Objectif : moins de 3% d’amidon dans les bouses
On considère qu’un CSPS supérieur à 70%, correspond à des pertes d’amidon dans les bouses inférieures à 3%.
A titre d’exemple, avec un éclatement insuffisant des grains, le score CSPS passe de 70 à 50%, provoque la perte de 0 ,8 kg de lait par vache et par jour. La conséquence économique directe d’un chantier d’ensilage non réalisé dans les conditions recommandées aboutit à plus de 15 000 litres « perdus » pour un troupeau de cent vaches sur les 6 mois de ration hivernale.
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Le croisement industriel plébiscité dans les élevages laitiers !