Les aliments liquides sont particulièrement indiqués dans l'alimentation des laitières, notamment en complément des ensilages ou des fourrages grossiers. Incorporés dans la mélangeuse, en prémix, ils permettent de retrouver des niveaux de sucres satisfaisants tout en liant efficacement la ration.
Source d’énergie, les sucres contenus dans la ration améliorent naturellement les performances des vaches laitières, en permettant notamment aux microbes du rumen de mieux assimiler les protéines dégradées. Particulièrement appétents, ils favorisent l’ingestion des fibres et réduisent le phénomène de tri et donc le risque d’acidose.
Au moment de la récolte, le principal levier pour booster les taux de sucres consiste à retarder l’heure du chantier. Le pic de sucres dans les fourrages étant atteint 9 à 13 heures après le lever du soleil sous l’action de la photosynthèse, faucher l’après-midi permet de récolter jusqu’à 20 % de sucres en plus.
Les sucres diminuent naturellement dans l’ensilage
Pourtant, les niveaux de sucres des fourrages présents sur l’exploitation sont rarement satisfaisants. C’est notamment le cas de ceux conservés sous forme d’ensilage. La raison en est simple : les glucides sont le carburant nécessaire à l’acidification du milieu et à sa stabilisation. La teneur en sucres d’un ensilage diminue donc drastiquement avec la fermentation.
L’ajout d’aliment liquide constitue un moyen simple d'apporter du sucre et de l’énergie dans la ration, sans encombrement supplémentaire. En début de lactation, il stimule l’ingestion et limite l’amaigrissement. L’intérêt est aussi de valoriser des fourrages grossiers et, par conséquent, d’augmenter la production de lait.
Un essai mené en 2020 a permis de mettre en évidence une amélioration de +1,5 l/VL/jour, avec +0,62 point de TB et +0,49 point de TP, grâce à l’ajout d’aliment liquide. Gain économique total : +0,296 €/VL/J (88,80 € par lactation).
N’oubliez pas pour autant d’en incorporer à la ration des taries : l’aliment liquide stimule l’ingestion de fourrage grossier, maintenant ainsi un bon volume de rumen pour un meilleur démarrage en lactation. Pour une vache qui produit moins de 25 kg de lait, viser 3 % de taux de sucres dans la ration totale. Pour les hautes productrices à plus de 30 kg de lait, on s’efforcera d’atteindre 5 %.
Des valeurs nutritionnelles stables et constantes
Les aliments liquides riches en sucres sont principalement utilisés dans les rations totales mélangées. Leur pouvoir collant permet de fabriquer des rations homogènes. Ils agissent comme un liant afin d’éviter que les animaux ne puissent trop trier. Ce prémix peut être préparé à l’avance à l'abri de la lumière.
Autre intérêt, ces produits sont particulièrement appétents. L’odeur qu’ils dégagent et leur goût stimulent l'appétit des animaux. Par rapport aux mélasses brutes, dont la concentration en sucres n’est jamais parfaitement semblable d’une livraison à l’autre, les aliments liquides ont aussi l’avantage d’avoir des valeurs nutritionnelles stables et constantes, autorisant ainsi la formulation de rations performantes.
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En raison de leur viscosité, les aliments liquides nécessitent certaines installations de stockage afin de faciliter leur mise en œuvre. Ils peuvent être conservés dans des citernes alimentaires pour les achats en semis ou en cubitainers pour les petites quantités. Ils sont peu périssables et peuvent être gardés jusqu’à 6 mois.
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Source d’énergie, les sucres contenus dans la ration améliorent naturellement les performances des vaches laitières, en permettant notamment aux microbes du rumen de mieux assimiler les protéines dégradées. Particulièrement appétents, ils favorisent l’ingestion des fibres et réduisent le phénomène de tri et donc le risque d’acidose.
Au moment de la récolte, le principal levier pour booster les taux de sucres consiste à retarder l’heure du chantier. Le pic de sucres dans les fourrages étant atteint 9 à 13 heures après le lever du soleil sous l’action de la photosynthèse, faucher l’après-midi permet de récolter jusqu’à 20 % de sucres en plus.
Les sucres diminuent naturellement dans l’ensilage
Pourtant, les niveaux de sucres des fourrages présents sur l’exploitation sont rarement satisfaisants. C’est notamment le cas de ceux conservés sous forme d’ensilage. La raison en est simple : les glucides sont le carburant nécessaire à l’acidification du milieu et à sa stabilisation. La teneur en sucres d’un ensilage diminue donc drastiquement avec la fermentation.
L’ajout d’aliment liquide constitue un moyen simple d'apporter du sucre et de l’énergie dans la ration, sans encombrement supplémentaire. En début de lactation, il stimule l’ingestion et limite l’amaigrissement. L’intérêt est aussi de valoriser des fourrages grossiers et, par conséquent, d’augmenter la production de lait.
Un essai mené en 2020 a permis de mettre en évidence une amélioration de +1,5 l/VL/jour, avec +0,62 point de TB et +0,49 point de TP, grâce à l’ajout d’aliment liquide. Gain économique total : +0,296 €/VL/J (88,80 € par lactation).
N’oubliez pas pour autant d’en incorporer à la ration des taries : l’aliment liquide stimule l’ingestion de fourrage grossier, maintenant ainsi un bon volume de rumen pour un meilleur démarrage en lactation. Pour une vache qui produit moins de 25 kg de lait, viser 3 % de taux de sucres dans la ration totale. Pour les hautes productrices à plus de 30 kg de lait, on s’efforcera d’atteindre 5 %.
Des valeurs nutritionnelles stables et constantes
Les aliments liquides riches en sucres sont principalement utilisés dans les rations totales mélangées. Leur pouvoir collant permet de fabriquer des rations homogènes. Ils agissent comme un liant afin d’éviter que les animaux ne puissent trop trier. Ce prémix peut être préparé à l’avance à l'abri de la lumière.
Autre intérêt, ces produits sont particulièrement appétents. L’odeur qu’ils dégagent et leur goût stimulent l'appétit des animaux. Par rapport aux mélasses brutes, dont la concentration en sucres n’est jamais parfaitement semblable d’une livraison à l’autre, les aliments liquides ont aussi l’avantage d’avoir des valeurs nutritionnelles stables et constantes, autorisant ainsi la formulation de rations performantes.
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En raison de leur viscosité, les aliments liquides nécessitent certaines installations de stockage afin de faciliter leur mise en œuvre. Ils peuvent être conservés dans des citernes alimentaires pour les achats en semis ou en cubitainers pour les petites quantités. Ils sont peu périssables et peuvent être gardés jusqu’à 6 mois.
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