Pendant longtemps, les génisses qui n’étaient pas conservées pour le renouvellement du troupeau allaitant avaient pour seule orientation commerciale l’export juste après le sevrage, valorisation en « maigre » souvent peu intéressante pour les producteurs. Pour les distributeurs, les avantages des génisses jeunes ne sont plus à démontrer : plus de tendreté, davantage d’homogénéité des carcasses, poids des pièces de viande plus adapté au format libre-service dans le cadre d’une distribution en grandes surfaces.
La production de génisses rajeunies constitue un enjeu majeur pour le marché en complément des vaches de réformes. Il s’agit là d’une vraie opportunité pour les éleveurs « allaitants » français, d’autant que les consommateurs sont de plus en plus attirés par des viandes produites localement et au pâturage.
La génisse herbagère produite sous la marque « La Nouvelle Agriculture » permet d’y répondre totalement. Non seulement le pâturage a une image positive aux yeux du consommateur mais il permet aussi de mieux maitriser le coût de production avec moins de charges de mécanisation, tout en diminuant le temps de travail de l’éleveur.
Par la valorisation de l’herbe pâturée ou stockée, la qualité nutritionnelle des viandes obtenue est riche en Omega 3 et permet d’obtenir l’allégation BBC, critère de qualité supérieure indéniable.
Une rigueur et une technicité payantes !
Cette production de génisses légères requiert une bonne technicité afin d’obtenir une production maximale de viande/jour de vie. La génisse qui est la plus rentable est surtout celle qui produit le plus de kg de carcasse en un minimum de temps. Ainsi produire des carcasses de 370 kg à 24 mois est souvent beaucoup plus rentable que de produire des carcasses de 450 kg à 36 mois, les 80 derniers kg « coûtant souvent plus chers à produire que ce qu’ils ne gagnent ».
Une rigueur et une technicité payantes !
Cette production de génisses légères requiert une bonne technicité afin d’obtenir une production maximale de viande/jour de vie. La génisse qui est la plus rentable est surtout celle qui produit le plus de kg de carcasse en un minimum de temps. Ainsi produire des carcasses de 370 kg à 24 mois est souvent beaucoup plus rentable que de produire des carcasses de 450 kg à 36 mois, les 80 derniers kg « coûtant souvent plus chers à produire que ce qu’ils ne gagnent ».
On sait depuis longtemps que plus l’animal s’alourdit et plus l’indice de consommation se détériore, et cela est encore plus amplifié quand la maîtrise des coûts de production est plus difficile comme depuis quelques mois. Cependant, maintenir des bonnes croissances au pâturage devra passer par l’apport de fourrages en complément du pâturage en période de déficit hydrique pour atteindre les objectifs techniques préconisés.
Comparativement à des mâles, les génisses ont la capacité à déposer du gras plus rapidement dans leurs tissus : le risque est d’avoir des animaux qui se transforment rapidement en « petites boules » trop grasses. Les conduire au pâturage avec une complémentation fourragère en période sèche évite le « gaspillage » d’énergie qui se transforme en dépôt de gras.
Une production d’avenir
Cette production présente de nombreux avantages : elle permet la valorisation des fourrages et des céréales produits, l’exploitation des prairies et des installations existantes. Elle permet parfois de redonner une seconde vie à d’anciennes stabulations inutilisées pour y loger les génisses l’hiver. La conduite en lots, « par bande », peut simplifier davantage le travail.
Comparativement à des mâles, les génisses ont la capacité à déposer du gras plus rapidement dans leurs tissus : le risque est d’avoir des animaux qui se transforment rapidement en « petites boules » trop grasses. Les conduire au pâturage avec une complémentation fourragère en période sèche évite le « gaspillage » d’énergie qui se transforme en dépôt de gras.
Une production d’avenir
Cette production présente de nombreux avantages : elle permet la valorisation des fourrages et des céréales produits, l’exploitation des prairies et des installations existantes. Elle permet parfois de redonner une seconde vie à d’anciennes stabulations inutilisées pour y loger les génisses l’hiver. La conduite en lots, « par bande », peut simplifier davantage le travail.
Produire de la génisse rajeunie herbagère en atelier complémentaire apparait comme une source rémunératrice très intéressante pour l’éleveur tout en véhiculant une image plus « résiliente » d’une production de viande bovine à la fois respectueuse de l’éleveur et de son environnement.
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