Le
stress thermique provoque
chez les bovins un grand nombre de désordres :
diminution de la capacité
tampon de la salive, déséquilibre de la flore
ruminale, fragilité de la paroi
intestinale, production massive de radicaux libres…
Adapter
la ration est
essentiel pour soutenir l’organisme de vos animaux et ne pas
pénaliser la
production de matière utile du troupeau.
« Une
consommation d’eau pouvant atteindre 180 L par vache et par
jour »
Le
premier aliment d’une vache, c’est l’eau.
Au
bâtiment, prévoir :
- 10 cm linéaires d’abreuvoirs par vache ou 1 abreuvoir individuel pour 10 vaches.
- Un
débit de 15 litres / minute).
- Un contrôle visuel journalier de la propreté des abreuvoirs.
Au
pâturage, prévoir :
- un abreuvoir placé à moins de 200 m du point le plus éloigné de la parcelle, posé sur un sol stabilisé et pas dans un coin de clôture car cela en limite l'accès.
- Une eau tempérée à volonté (idéalement entre 10 et 15°C).
- Si possible 1 bac d'eau par paddock.
- Un
nettoyage les bacs une fois par semaine.
2. Augmenter
la BACA et compenser les pertes en minéraux :
potassium (K), sodium (Na)
et
magnésium (Mg)
« La
vache perd des électrolytes par l’hypersalivation
et la transpiration »
Augmenter
la Balance Anion Cations (BACA) dans la ration permet de restaurer la
capacité
tampon du rumen et du sang par l’apport d’ions
potassium et calcium.
Il
convient
également de combler le déficit en
magnésium lié à
l’hypersalivation, à la
transpiration et aux pertes dans les urines.
3. Apporter
des minéraux chélatés pour
prévenir le syndrome
« hyper-perméabilité
intestinale »
« Fragilisée,
la barrière intestinale
laisse passer des toxines et des germes dans le
sang »
Lorsque
l’organisme réagit au stress thermique,
le sang se détourne vers la peau pour éliminer
la chaleur
interne. Par
conséquent, les intestins sont
moins irrigués, les cellules moins
oxygénées. Les jonctions entre les cellules
se relâchent, ce qui peut laisser le passage à
certains germes et des toxines
pour entrer dans la circulation sanguine.
L’absorption des
nutriments est également réduite.
Facilement
assimilables, les oligo-éléments
chélatés renforcent la barrière
intestinale et limitent les conséquences
négatives de ce syndrome de l’intestin
perméable.
4. Maintenir
l’équilibre antioxydant pour soutenir
l’immunité et la fertilité
« Le
stress thermique augmente la production de radicaux libres
néfastes à
l’immunité et la reproduction »
La production de radicaux libres est massive lors du stress thermique. Cela impacte l’activité des globules blancs (cellules protectrices de l’organisme) rendant l’animal plus vulnérable aux infections, notamment au niveau de l’utérus et de la mamelle.
Il a été démontré que la supplémentation en qualité et en quantité d'antioxydants aide les animaux à mieux faire face au stress thermique et à rééquilibrer leur capacité antioxydante : vitamines C et E, bêta-carotène, sélénium, zinc, cuivre.
5. Supplémenter
en levures vivantes pour un meilleur fonctionnement du rumen
« Le
stress thermique est un véritable
tsunami pour la flore ruminale »
L’utilisation
de levures vivantes a fait ses preuves pour contrer les effets du
stress
thermique. Les levures améliorent la rumination, favorisent
un environnement
stable pour les micro-organismes favorable aux fermentations dans le
rumen.