Le taux de gestation est en effet LE critère qui évalue le mieux comment se porte la repro dans votre troupeau. Il indique le pourcentage de vaches qui deviennent gestantes tous les 21 jours après la période d’attente volontaire (c’est la période entre le vêlage et la 1ère IA).
Le taux de gestation est directement lié à la détection des chaleurs et à la réactivité de l’éleveur pour inséminer.
Taux de gestation =
Taux d’insémination X Taux de réussite à l’IA
Taux d’insémination X Taux de réussite à l’IA
Taux d’insémination =
nombre de vaches inséminées / nombre de vaches éligibles par périodes de 21 jours
nombre de vaches inséminées / nombre de vaches éligibles par périodes de 21 jours
Plus il est élevé, plus les vaches deviennent rapidement gestantes à la fin de la période d‘attente volontaire. Ce critère tient compte de toutes les vaches éligibles à la reproduction.
Franck GAUDIN conseille « 25 % de taux de gestation par cycle, tous les 21 jours, c’est la garantie d’un stade de lactation autour de 150 jours et donc la garantie d’une meilleure efficacité alimentaire et d’une meilleure marge sur coût alimentaire (MSCA) ».
🎯Objectif > 60 % de taux d’insémination
Pour améliorer le taux d’insémination, le premier facteur est humain avec une meilleure détection des chaleurs. Franck GAUDIN nous le rappelle « Même chez les meilleurs éleveurs, la détection par l’éleveur n’excède pas 40% ». L’augmentation de la taille des troupeaux peut rendre plus compliquée l’observation des chaleurs. De plus, la durée des chaleurs est plus courte chez les génisses et les chaleurs sont également moins bien exprimées chez les fortes productrices.
Un déficit énergétique prononcé, après le vêlage, altère également l’expression des chaleurs : en relation avec la production de follicules ovulatoires de plus petite taille, produisant moins d’œstrogènes.
Les différents outils de détection des chaleurs sont une aide efficace : podomètres, colliers ...
Pour améliorer le taux d’insémination, le premier facteur est humain avec une meilleure détection des chaleurs. Franck GAUDIN nous le rappelle « Même chez les meilleurs éleveurs, la détection par l’éleveur n’excède pas 40% ». L’augmentation de la taille des troupeaux peut rendre plus compliquée l’observation des chaleurs. De plus, la durée des chaleurs est plus courte chez les génisses et les chaleurs sont également moins bien exprimées chez les fortes productrices.
Un déficit énergétique prononcé, après le vêlage, altère également l’expression des chaleurs : en relation avec la production de follicules ovulatoires de plus petite taille, produisant moins d’œstrogènes.
Les différents outils de détection des chaleurs sont une aide efficace : podomètres, colliers ...
🎯Objectif > 40 % de taux de réussite à l’IA
Franck GAUDIN le rappelle : « Il ne faut pas louper de cycles et inséminer dès 45 jours ».
Pour que les vaches puissent être remises rapidement à la reproduction, il faut qu’elles aient une bonne activité utérine et ovarienne, et qu’elles produisent des ovocytes de qualité. Franck GAUDIN insiste « Il ne faut pas laisser passer un follicule viable et de qualité, qui s’est développé pendant le tarissement, avant le déficit énergétique. » L’objectif pour maitriser le stade 150 jours c’est d’avoir 100% des vaches pleines ou ayant reçu une 2nde IA à 100 jours.
« Aux États-Unis, les protocoles hormonaux sont fréquents », explique Franck GAUDIN. Ils permettent de planifier la venue en chaleur des vaches et de procéder à l’insémination « à l’aveugle » sans détection des chaleurs. Ils devront compléter par des diagnostics de gestation systématiques dès 28 jours après l’insémination pour remettre rapidement à la reproduction les vaches vides.
Franck GAUDIN le rappelle : « Il ne faut pas louper de cycles et inséminer dès 45 jours ».
Pour que les vaches puissent être remises rapidement à la reproduction, il faut qu’elles aient une bonne activité utérine et ovarienne, et qu’elles produisent des ovocytes de qualité. Franck GAUDIN insiste « Il ne faut pas laisser passer un follicule viable et de qualité, qui s’est développé pendant le tarissement, avant le déficit énergétique. » L’objectif pour maitriser le stade 150 jours c’est d’avoir 100% des vaches pleines ou ayant reçu une 2nde IA à 100 jours.
« Aux États-Unis, les protocoles hormonaux sont fréquents », explique Franck GAUDIN. Ils permettent de planifier la venue en chaleur des vaches et de procéder à l’insémination « à l’aveugle » sans détection des chaleurs. Ils devront compléter par des diagnostics de gestation systématiques dès 28 jours après l’insémination pour remettre rapidement à la reproduction les vaches vides.
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