La conduite d’un atelier d’engraissement de bovins viande nécessite une grande rigueur technique. Optimiser les performances techniques et économiques constitue un axe prioritaire pour améliorer la rentabilité de nombreux élevages, aussi bien pour les ateliers naisseurs-engraisseurs que pour les engraisseurs spécialisés.
Pour atteindre l’objectif fixé, il faut appréhender la situation en place. La mise en œuvre de cet objectif passe par quatre étapes essentielles.
Productivité de l’atelier : Saturer l’outil
La productivité d’un atelier d’engraissement de jeunes bovins est liée à l’utilisation des bâtiments. Trop souvent, ce critère est interprété, comme le nombre de taurillons présents dans les cases. Il s’agit d’une erreur bien souvent coûteuse.
Maîtrise Sanitaire : la période de quarantaine, une phase clé !
L’utilisation d’un bâtiment d’adaptation pour les broutards, couramment appelé quarantaine, est indispensable pour une maîtrise sanitaire de la production.
La gestion du vide sanitaire est un point d’attention à ne pas négliger. Le vide sanitaire est constitué de différentes étapes : curage, nettoyage, décapage, désinfection et vide sanitaire au sens strict (environ 8 jours). L’objectif est de faire baisser la pression infectieuse.
En effet, cette étape, trop souvent minimisée, influence fortement la performance sanitaire d’un atelier. La mise en place de broutards préparés est également à prioriser.
Rations Optimisées : Densité énergétique et protéines dans la ration, attention à l’équilibre
La mise en place d’un programme alimentaire adapté à chaque phase de l’engraissement (démarrage, croissance et finition) est indispensable pour atteindre les objectifs fixés en termes de Gain Moyen Quotidien (GMQ).
Lors de chaque phase d’engraissement, des repères nutritionnels sont préconisés afin d’accompagner efficacement la croissance du taurillon. Nous pouvons citer notamment les ratios PDI/UF qui est de 115 PDI/UF en phase de croissance et de 100 PDI/UF en phase de finition pour un jeune bovin charolais.
Le coût alimentaire étant une des principales composantes du prix de revient d’un jeune bovin, la marge sur coût alimentaire doit être encadrée régulièrement. La connaissance des valeurs nutritionnelles des ressources disponibles sur l’élevage (protéines et énergies) est nécessaire. Ainsi, les adaptations de rations pourront s’effectuer rapidement.
Contrôle de la performance technique : Pesées programmées
La pesée est l’outil incontournable pour la conduite des animaux. La mise en place d’un planning de pesées permet de contrôler les performances des bovins (3 mois après mise en place des broutards/milieu engraissement/phase finition) et d’adapter la conduite du lot. La pratique de pesées régulières nécessite une contention adaptée.
Productivité de l’atelier : Saturer l’outil
La productivité d’un atelier d’engraissement de jeunes bovins est liée à l’utilisation des bâtiments. Trop souvent, ce critère est interprété, comme le nombre de taurillons présents dans les cases. Il s’agit d’une erreur bien souvent coûteuse.
En effet, le critère à utiliser est la Production Brute de Viande Vive à la place (PBVV), c’est-à-dire la capacité de l’atelier à produire des kilos vifs. La performance de croissance des bovins (GMQ) et le taux de rotation dans le bâtiment impacteront la PBVV/place. Savoir planifier les entrées et sorties des bovins permet d’optimiser le temps d’occupation des bâtiments.
Maîtrise Sanitaire : la période de quarantaine, une phase clé !
L’utilisation d’un bâtiment d’adaptation pour les broutards, couramment appelé quarantaine, est indispensable pour une maîtrise sanitaire de la production.
La gestion du vide sanitaire est un point d’attention à ne pas négliger. Le vide sanitaire est constitué de différentes étapes : curage, nettoyage, décapage, désinfection et vide sanitaire au sens strict (environ 8 jours). L’objectif est de faire baisser la pression infectieuse.
En effet, cette étape, trop souvent minimisée, influence fortement la performance sanitaire d’un atelier. La mise en place de broutards préparés est également à prioriser.
Rations Optimisées : Densité énergétique et protéines dans la ration, attention à l’équilibre
La mise en place d’un programme alimentaire adapté à chaque phase de l’engraissement (démarrage, croissance et finition) est indispensable pour atteindre les objectifs fixés en termes de Gain Moyen Quotidien (GMQ).
Lors de chaque phase d’engraissement, des repères nutritionnels sont préconisés afin d’accompagner efficacement la croissance du taurillon. Nous pouvons citer notamment les ratios PDI/UF qui est de 115 PDI/UF en phase de croissance et de 100 PDI/UF en phase de finition pour un jeune bovin charolais.
Le coût alimentaire étant une des principales composantes du prix de revient d’un jeune bovin, la marge sur coût alimentaire doit être encadrée régulièrement. La connaissance des valeurs nutritionnelles des ressources disponibles sur l’élevage (protéines et énergies) est nécessaire. Ainsi, les adaptations de rations pourront s’effectuer rapidement.
Contrôle de la performance technique : Pesées programmées
La pesée est l’outil incontournable pour la conduite des animaux. La mise en place d’un planning de pesées permet de contrôler les performances des bovins (3 mois après mise en place des broutards/milieu engraissement/phase finition) et d’adapter la conduite du lot. La pratique de pesées régulières nécessite une contention adaptée.
Retrouvez l'intégralité de votre newsletter :
INTERVIEW - Hausse des coûts de production