Avec un niveau de marge nette espéré entre 200 et 500 € / animal selon la valeur génétique et les périodes de mise en marché, cette production, déjà connue de l’éleveur laitier, peut souvent constituer un bon complément de revenu et une trésorerie additionnelle sur l’exploitation qui ne vient en rien alourdir les charges de structure.
La demande export provenant du pourtour Méditerranéen a fortement augmenté ces derniers mois avec un intérêt pour les races Prim’Holstein, Montbéliarde et Normande, produites dans l’hexagone. Ainsi, après plusieurs mois de suspension, l’Algérie vient de réouvrir ses frontières avec la volonté de reconstituer une filière laitière nationale. Les différents cahiers des charges export réunissent à minima les conditions suivantes : des animaux au pedigree complet (3 générations connues), un niveau de production sur ascendance dans tous les cas supérieurs à 6500 Kg, des génisses âgées de moins de 42 mois et gestantes de 4 à 7 mois.
Comment bien préparer ses génisses pour une vente à l’export ?
Thomas RETIERE, commercial export à Terrena, insiste sur la préparation à la vente des génisses :
« La mise en valeur des animaux est un élément à ne pas négliger. L’absence de parasites externes, de cornes, de trayons surnuméraires et un bon état d’engraissement sont des critères très importants. L’alimentation et le déparasitage sont des facteurs essentiels de réussite. »
Le sanitaire garde également une place prépondérante dans les cahiers des charges export : « L’Ouest jouit d’un statut sanitaire des cheptels permettant de satisfaire aux exigences sanitaires de nombreux pays. Toutefois, avoir davantage de génisses destinées à l’export vaccinées contre la fièvre catarrhale ovine (FCO sérotypes 4 et 8) permettrait l’accès à de nouveaux marchés. »
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