Une croissance en chute libre !
Chez les bovins, le stress thermique entraîne des baisses significatives de croissance. Dès les premières chaleurs, les animaux mangent moins et utilisent leur énergie pour réguler leur température. À 35°C, la consommation alimentaire peut chuter de 28 %, entraînant une perte de croissance pouvant aller jusqu’à 800 g par jour.
Ce phénomène est cumulatif : si les nuits restent chaudes, les animaux ne récupèrent pas, aggravant les effets jour après jour.
Baisse de lait et qualité dégradée…
Chez les vaches laitières, le stress thermique affecte directement la production de lait. Une baisse de 4 litres par jour peut être observée, accompagnée d’une dégradation de la qualité : le taux butyreux (TB) et le taux protéique (TP) diminuent. Ces effets sont liés au mauvais fonctionnement du rumen et à une absorption réduite des nutriments.
La fertilité en péril
Le stress thermique perturbe aussi gravement la fertilité. Chez les vaches laitières, les chaleurs sont souvent plus discrètes et moins fréquentes, ce qui réduit jusqu’à 30 % le taux de réussite à l’insémination. La maturation des follicules est altérée et le risque de mortalité embryonnaire augmente en raison d’une baisse de la production d’hormones.
Des problèmes de santé aggravés
Le stress thermique favorise également d’autres problèmes de santé :
- Boiteries et fourbures : causées par une vasodilatation au niveau des sabots et un temps prolongé passé debout.
- Acidose : liée aux variations d’ingestion et à une diminution de la salivation par baisse de la rumination.
- Risque accru de maladies : la baisse d’immunité rend les animaux plus vulnérables aux infections, notamment mammites.
- Augmentation de la mortalité.
Ne négligez pas vos taries !
Le stress thermique touche l’ensemble des animaux de votre exploitation : veaux, jeunes bovins en croissance, vaches laitières, animaux en finition et même … les vaches taries ! Elles peuvent aussi être affectées par de fortes chaleurs.
En plus des nombreux symptômes déjà évoqués, vous pouvez observer des non-délivrances, des métrites et une baisse de la qualité du colostrum, ce qui compromet l'immunité des veaux.
Protégez vos animaux cet été !
Ses effets cumulatifs mettent en péril la santé de votre troupeau, réduisent vos performances économiques et dégradent le bien-être de vos animaux.
Anticiper ces impacts est essentiel pour protéger votre élevage.
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