Le propylène glycol (ou monopropylène glycol) est un supplément nutritionnel riche en énergie et hautement digestible. Il comble le déficit énergétique en début de lactation, lorsque le risque d’acétonémie est élevé. Attention cependant à bien raisonner sa distribution.
L’acétonémie (ou cétose) est une pathologie fréquente chez les vaches laitières. Il s’agit d’une intoxication du sang, due à une mobilisation trop rapide des réserves corporelles dans le foie. Les causes sont diverses.
L’origine principale est une carence énergétique liée à un ou plusieurs des facteurs suivants : qualité moyenne de l’alimentation, déficit d’ingestion, de digestion ou d’absorption intestinale, demande énergétique trop importante.
Cette affection se traduit par une perte d’appétit, un amaigrissement et une chute globale des performances. Les signaux qui doivent alerter sont une baisse de la production, une augmentation du rapport TB/TP, qui devient supérieur à 1,5 ; avec un TB anormalement élevé (> 40 g/kg) et un TP faible (vers 28 g/kg).
Cette affection se traduit par une perte d’appétit, un amaigrissement et une chute globale des performances. Les signaux qui doivent alerter sont une baisse de la production, une augmentation du rapport TB/TP, qui devient supérieur à 1,5 ; avec un TB anormalement élevé (> 40 g/kg) et un TP faible (vers 28 g/kg).
La perte de poids peut être importante et les bouses, sèches, sentent l’acétone.
Prévenir l’acétonémie et relancer la machine en début de lactation
Le propylène glycol, ou monopropylène glycol, est un précurseur du glucose. Son utilisation est particulièrement indiquée pour prévenir et traiter l’acétonémie. Le produit est distribué en post-vêlage sur les animaux à risque ou si l’affection est manifeste.
Prévenir l’acétonémie et relancer la machine en début de lactation
Le propylène glycol, ou monopropylène glycol, est un précurseur du glucose. Son utilisation est particulièrement indiquée pour prévenir et traiter l’acétonémie. Le produit est distribué en post-vêlage sur les animaux à risque ou si l’affection est manifeste.
Les plus sujettes sont les vaches grasses et les fortes productrices à trois lactations et plus. Surveillez également celles déjà atteintes au vêlage précédent ou ayant connu un déplacement de caillette. Les Prim'holsteins sont plus concernées que les Montbéliardes.
En règle générale, le risque de cétose peut être évité en ne suralimentant pas les vaches en fin de lactation et au tarissement, en étant rigoureux sur les transitions alimentaires et en stimulant l’ingestion.
En règle générale, le risque de cétose peut être évité en ne suralimentant pas les vaches en fin de lactation et au tarissement, en étant rigoureux sur les transitions alimentaires et en stimulant l’ingestion.
Une cure de propylène glycol peut cependant se révéler une aide précieuse pour aider les animaux à passer la période à risque. Un apport ponctuel aide à relancer la machine et stimule la production par un apport énergétique à hauteur de 2,22 UFL/kg.
Seulement pour les animaux malades ou à risque
Le recours au propylène glycol doit être raisonné. Réservez-le aux vaches qui en ont vraiment besoin. En effet, ce produit a un coût : environ 5 à 6 € par vache et par semaine. Ne systématisez pas : en cas de doute, faites tester l’acétonémie. La distribution de propylène glycol ne règle pas toutes les situations.
Seulement pour les animaux malades ou à risque
Le recours au propylène glycol doit être raisonné. Réservez-le aux vaches qui en ont vraiment besoin. En effet, ce produit a un coût : environ 5 à 6 € par vache et par semaine. Ne systématisez pas : en cas de doute, faites tester l’acétonémie. La distribution de propylène glycol ne règle pas toutes les situations.
Le propylène est le plus souvent disponible sous forme liquide en bidon, en fût ou en cuve. C’est un produit très peu appétent et l’outil le plus sûr pour l’administrer est le pistolet drogueur : 0,25 à 0,3 litre matin et soir pendant cinq à six jours. On peut aussi le drencher à la dose de 500 ml pour 20 à 30 litres d’eau.
Il est également possible de connecter une pompe à un Dac ou un robot de traite. Là encore, veillez à ne pas systématiser le traitement à tous les animaux, et à ne pas dépasser plus de 20 jours par animal. L’idéal est une distribution dégressive de 500 g à 0.
Enfin, le propylène glycol en granulés est moins concentré que sous forme liquide. Pour une efficacité optimale, attention à bien respecter les doses indiquées par vache et par jour.