Baisse de production laitière jusqu’à - 10%, hausse des cellules, diminution de la fertilité et de l’immunité, le stress thermique affecte le bien-être et la production laitière de votre troupeau. Découvrez dans cet article comment anticiper la baisse d’ingestion et soutenir l’organisme de vos chèvres pour mieux gérer et récupérer plus rapidement du stress thermique.
Stress thermique : comment évaluer l’impact sur mon troupeau ?
Les chèvres en situation de stress thermique respirent plus vite pour évacuer la chaleur.
Le score d’halètement en un bon indicateur pour déceler facilement si vos chèvres sont en inconfort thermique.
Quels effets sur mon troupeau ?
Tous les animaux, chèvres, boucs et chevrettes sont affectés par le stress thermique : transpiration, perte d’appétit et halètement… et performance en chute.
La compétition autour des abreuvoirs, des animaux couchés trop longtemps, une baisse de motivation au moment du repas, un halètement prononcé, des signes de déshydratation doivent vous alerter sur l’inconfort de votre troupeau.
Que puis-je faire pour soutenir mon troupeau cet été pour limiter la baisse de lait ?
Tous les animaux, chèvres, boucs et chevrettes sont affectés par le stress thermique : transpiration, perte d’appétit et halètement… et performance en chute.
La compétition autour des abreuvoirs, des animaux couchés trop longtemps, une baisse de motivation au moment du repas, un halètement prononcé, des signes de déshydratation doivent vous alerter sur l’inconfort de votre troupeau.
Baisse d’ingestion de l’ordre de -10% à -30% : la chèvre réduit son métabolisme et limite son ingestion pour réduire la chaleur produite par le rumen. Les chèvres ont tendance aussi à sélectionner les particules fines riches en énergie et à écarter les fibres.
Baisse de production laitière jusqu’à -10 % : conséquence directement liée à la baisse d’ingestion et à la dépense énergétique pour maintenir la température corporelle stable. Cette dépense supplémentaire d’énergie se fait au détriment de l’énergie disponible à la production de lait et à l’immunité. La vitesse de récupération post-stress thermique des performances est étroitement liée au maintien de la flore ruminale.
Baisse d’immunité : les températures élevées stimulent la sécrétion de cortisol, également connue comme l’hormone du stress. C’est un déclencheur qui altère la réponse immunitaire, la réaction inflammatoire et la capacité antioxydante.
Hausse des cellules : La résistance de la mamelle à se défendre contre les agents pathogènes est réduite. La prolifération des microbes dans la litière et des mouches amplifie le risque de contamination. Résultats : des comptages de cellules somatiques en hausse et plus de mammites.
Baisse de la fertilité : chaleurs plus courtes et ovules de moindre qualité. Chez les mâles, l’effet néfaste peut perdurer pendant 60 jours (durée du cycle de spermatogénèse).
Que puis-je faire pour soutenir mon troupeau cet été pour limiter la baisse de lait ?
Étape 1 : Améliorer le confort thermique dans le bâtiment :
Étape 2 : Anticiper la baisse d’ingestion :
Étape 3 : Favoriser l’accès à l’eau :
Étape 4 : Soutenir l’organisme de vos chèvres :
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