Les fourragères sont des sources de matières azotées pour les vaches laitières. Plusieurs paramètres influencent sa valeur alimentaire :
- L’espèce botanique
- La fertilisation permet d’augmenter la valeur azotée de l’herbe, d’améliorer sa digestibilité (réduction des fibres NDF) et de réduire sa teneur en sucres solubles
- Le mode de récolte : une coupe fine améliore sa digestibilité
- Le stade de végétation jeune permet d’obtenir un bon niveau digestibilité de l’herbe et un bon niveau de MAT et d’UF.
Il faut un bon apport d’azote pour une bonne production fourrage.
Les cultures fourragères produisent des quantités importantes de protéines à l’hectare.
Les conditions de pousses doivent être optimales (fertilité globale du sol) et tous les moyens mis en œuvre pour aller chercher ces protéines à moindre coût. Si la production de protéines d’une légumineuse est étroitement liée à la fixation symbiotique d’azote, celle d’une graminée varie fortement selon la fertilisation azotée.
Il existe différentes formes d’azote dans le fourrage : la protéine vraie et l’azote non protéique.
L’augmentation de la teneur en MAT de l’herbe sous l’effet de la fertilisation azotée s’accompagne d’une baisse de la part d’azote protéique au profit de l’azote non protéique, qui s’accumule dans la plante sous forme de nitrate.
Les sucres solubles quant à eux voient leur teneur baisser dans la plante avec l’augmentation de la fertilisation. Alors que la valeur des PDIE varie peu sous l’effet de la fertilisation azotée, celle des PDIN y est très sensible. Cela peut devenir un facteur limitant et être préjudiciable, car en cas d’excès, l’équilibre des rapports protéines/énergie est perturbé et la digestion microbienne est moins efficace
Augmenter la production par unité de surface
Dans le contexte actuel de bornage de la fertilisation azotée par la réglementation environnementale, l’utilisation d’associations graminées et de légumineuses permet de maintenir une productivité fourragère élevée. Outre l’économie de fertilisants, cette combinaison améliore fortement la teneur en protéines par rapport à des graminées normalement fertilisées.
Augmenter la production par unité de surface
Dans le contexte actuel de bornage de la fertilisation azotée par la réglementation environnementale, l’utilisation d’associations graminées et de légumineuses permet de maintenir une productivité fourragère élevée. Outre l’économie de fertilisants, cette combinaison améliore fortement la teneur en protéines par rapport à des graminées normalement fertilisées.
Contrairement à ce que l’on croit parfois, la légumineuse ne fournit pas ou très peu d’azote à la graminée compagnon à partir de racines vivantes via des sécrétions et des exsudats racinaires. En revanche, la sénescence des racines et des nodosités, sites de fixation symbiotique de l’azote atmosphérique et organes riches en protéines, va permettre via la minéralisation de la matière organique, la fourniture d’azote à la graminée associée.
Le transfert d’azote de la légumineuse vers la graminée compagnon augmente en présence de pâturage car les déjections animales vont alors assurer ce transfert. La présence d’une légumineuse comme le trèfle blanc améliore nettement la teneur en MAT du fourrage récolté, voire aussi sa digestibilité. Tout cela sans augmenter les coûts liés à la fertilisation et en limitant les pertes en azote par lessivage.
Actuellement, certaine analyse de fourrage récolté en ensilage possède un indice azote. Cet indice révèle si l’apport en azoté a été suffisant pour une bonne production d’herbe. Il vous permet de savoir si l’apport est trop faible ou trop élevé. Ces informations peuvent vous aider à optimiser la fertilisation azoté et/ou le calendrier de récolte pour la prochaine saison de production.
Il y a protéines et protéines dans les fourragères pour les animaux
Attention, la forte solubilité de l’azote non protéique dans les rations des vaches laitières peut avoir un impact négatif, notamment chez les animaux à haut niveau de performance, en apportant une concentration élevée en ammoniac dans le rumen. Heureusement, physiologiquement, l’appareil digestif des ruminants a la capacité de bien valoriser l’azote soluble des fourrages quand il y a suffisamment d’énergie en face.
Actuellement, certaine analyse de fourrage récolté en ensilage possède un indice azote. Cet indice révèle si l’apport en azoté a été suffisant pour une bonne production d’herbe. Il vous permet de savoir si l’apport est trop faible ou trop élevé. Ces informations peuvent vous aider à optimiser la fertilisation azoté et/ou le calendrier de récolte pour la prochaine saison de production.
Il y a protéines et protéines dans les fourragères pour les animaux
Attention, la forte solubilité de l’azote non protéique dans les rations des vaches laitières peut avoir un impact négatif, notamment chez les animaux à haut niveau de performance, en apportant une concentration élevée en ammoniac dans le rumen. Heureusement, physiologiquement, l’appareil digestif des ruminants a la capacité de bien valoriser l’azote soluble des fourrages quand il y a suffisamment d’énergie en face.
La mobilisation de cette dernière se fait au détriment de l’énergie disponible pour la lactation. Il est donc crucial de contrôler l’apport énergétique de la ration pour valoriser l’azote dégradable. Pour l’excès c’est au foie détoxifier en le transformant en urée. A noter encore qu’il existe des différences de solubilité entre espèces végétales, voire entre variétés. Tout comme la forme sous laquelle est proposée le fourrage modifie la forme des protéines.
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