Alourdir ses broutards présente un réel intérêt. Un animal vendu autour de 400 à 450 kg à 9-10 mois génère une plus-value de 100 à 150 € au naisseur par rapport à une vente juste après sevrage.
Les engraisseurs souhaitent des broutards lourds, mieux préparés et veulent limiter le temps de présence des taurillons dans leur atelier.
Côté naisseur, la génétique a son importance : les kilos les moins coûteux à produire sont ceux pris sous la mère. Le potentiel laitier des mères et les dispositions génétiques des jeunes sont les deux premiers leviers d’une repousse à moindre coût.
Les engraisseurs souhaitent des broutards lourds, mieux préparés et veulent limiter le temps de présence des taurillons dans leur atelier.
Côté naisseur, la génétique a son importance : les kilos les moins coûteux à produire sont ceux pris sous la mère. Le potentiel laitier des mères et les dispositions génétiques des jeunes sont les deux premiers leviers d’une repousse à moindre coût.
En termes de croissance, il faut pour cela viser un GMQ de l’ordre de 1 300 à 1 500 g par jour. L’objectif maximum de 1 500 g/j ne devra pas être dépassé au risque de pénaliser les croissances en atelier d’engraissement.
Au pâturage : Maintenir une complémentation rationnée
Au pâturage, après le sevrage, il est essentiel de maintenir une complémentation rationnée. Selon la pousse de l’herbe et le poids du veau, entre 2 et 5 kg de concentré sont requis pour suivre la courbe de croissance désirée. Évaluez la qualité de l’herbe en surveillant la consommation d’aliment : plus de 1 kg par jour pour 100 kg de poids vif doit alerter.
Si l’on souhaite distribuer à volonté, l’aliment devra contenir une part importante de cellulose (12 % minimum) avec une valeur alimentaire ne dépassant pas 0,85 à 0,90 UFV/kg et une valeur protéique de l’ordre de 16 % MAT pour 100 à 110 g de PDI/UFV.
Hors pâturage : Coût : 1,30 à 1,40 € par jour en bâtiment
A l’auge, la ration devra couvrir les besoins de croissance du broutard avec des fourrages de qualité afin de réduire la part de concentrés. Une ration à base de foin, complémentée à hauteur de 4 à 5 kg de concentré, permettra d’atteindre 1 400 g de croissance par jour.
Au pâturage : Maintenir une complémentation rationnée
Au pâturage, après le sevrage, il est essentiel de maintenir une complémentation rationnée. Selon la pousse de l’herbe et le poids du veau, entre 2 et 5 kg de concentré sont requis pour suivre la courbe de croissance désirée. Évaluez la qualité de l’herbe en surveillant la consommation d’aliment : plus de 1 kg par jour pour 100 kg de poids vif doit alerter.
Si l’on souhaite distribuer à volonté, l’aliment devra contenir une part importante de cellulose (12 % minimum) avec une valeur alimentaire ne dépassant pas 0,85 à 0,90 UFV/kg et une valeur protéique de l’ordre de 16 % MAT pour 100 à 110 g de PDI/UFV.
Hors pâturage : Coût : 1,30 à 1,40 € par jour en bâtiment
A l’auge, la ration devra couvrir les besoins de croissance du broutard avec des fourrages de qualité afin de réduire la part de concentrés. Une ration à base de foin, complémentée à hauteur de 4 à 5 kg de concentré, permettra d’atteindre 1 400 g de croissance par jour.
Dans les systèmes intégrant du maïs, on peut distribuer 9 à 10 kg de maïs fourrage, complétés par 3 kg de concentré. Ces exemples de ration équivalent à un coût alimentaire de l’ordre de 1,30 à 1,40 € par jour en bâtiment. Assurez-vous évidemment de disposer de suffisamment de places afin de ne pas surpeupler les cases et d’éviter les affrontements.
Une saisonnalité à prendre en compte : Plutôt pour les veaux nés en fin d’été ou à l’automne
La repousse de broutards est plutôt recommandée pour les vêlages en fin d’été ou début automne en raison de l’évolution des cotations des broutards et de la période de vente.
Les cotations étant plus favorables d’avril à juillet, cette pratique convient mieux.
Les garanties sanitaires pour mieux vendre :
Afin de bénéficier des meilleurs tarifs et débouchés, il est nécessaire de s’assurer d’une bonne préparation sanitaire des broutards afin de répondre à la demande des marchés français ou export. La conduite sanitaire du troupeau devra être mise en place sur l’élevage avec un protocole de vaccination et de déparasitage. L’adaptation des broutards pour l’engraissement sera facilitée et cela permettra de prévenir les problèmes sanitaires chez l’engraisseur.
Une saisonnalité à prendre en compte : Plutôt pour les veaux nés en fin d’été ou à l’automne
La repousse de broutards est plutôt recommandée pour les vêlages en fin d’été ou début automne en raison de l’évolution des cotations des broutards et de la période de vente.
Les cotations étant plus favorables d’avril à juillet, cette pratique convient mieux.
Les garanties sanitaires pour mieux vendre :
Afin de bénéficier des meilleurs tarifs et débouchés, il est nécessaire de s’assurer d’une bonne préparation sanitaire des broutards afin de répondre à la demande des marchés français ou export. La conduite sanitaire du troupeau devra être mise en place sur l’élevage avec un protocole de vaccination et de déparasitage. L’adaptation des broutards pour l’engraissement sera facilitée et cela permettra de prévenir les problèmes sanitaires chez l’engraisseur.