Top 5 des conseils pour une mise à l’herbe réussie

Découvrez ces 5 conseils pour valoriser au mieux l’herbe tout en préservant la reproduction et la production laitière.





#1 - Contrôlez l’apport énergétique de la ration

L’herbe jeune est riche en azote soluble. Il faut donc apporter suffisamment d’énergie fermentescible pour que la flore ruminale puisse bien la valoriser.

En cas d’excès d’ammoniaque, c’est le foie qui « détoxifie » l’ammonique en le transformant en urée. Cette dégradation contribue à augmenter le niveau d’urée dans le sang. L’excès sanguin d’urée entraine une chute de la fertilité, avec une mortalité embryonnaire plus élevée, une baisse de la réussite en IA et une durée plus longue de l’intervalle vêlage-vêlage.

Outre les problèmes sur la santé des animaux, l’excrétion d’un excès d’urée signifie également une consommation supplémentaire d’énergie au détriment de l’énergie disponible pour la lactation.



#2 – Ralentissez le transit digestif

L’herbe jeune du printemps est riche en eau et en sucres solubles, ce qui favorise l’accélération du transit. L’utilisation d’argile, comme la bentonite, est une bonne solution pour capter les excès d’eau présents dans la ration et éviter les diarrhées.



#3 - Vérifier la complémentation minérale

Le lien entre le magnésium et la tétanie d’herbage est bien connu. La raison s’explique par une insuffisance de disponibilité du magnésium et des besoins plus importants des animaux (froid, transit, stress thermique…). Les réserves en magnésium des vaches laitières sont faibles et surtout peu disponibles. A cela s’ajoute une absorption limitée à l’herbe en raison du potassium dont le niveau est plus élevé.

L’apport de sodium est également un élément important pour favoriser l’absorption du magnésium. N’hésitez pas à mettre à disposition du sel à vos animaux.



#4 - Surveiller les pieds de vos bovins

La mise à l’herbe améliore les lésions favorisées par l’humidité dans le bâtiment, comme la Mortellaro et le fourchet.

En revanche, attention aux panaris et les blessures sous la sole au niveau de la ligne blanche.



Ne négligez pas le parage à la mise à l’herbe. Après avoir passé l’hiver en bâtiment, la corne des sabots est plus tendre.

Les chemins d’accès ne doivent pas être remplis de cailloux. Contrôler l’empierrement, la stabilisation, éviter les nids de poule ou les ornières. Cela augmentera le confort de vos animaux lors des aller-retour aux prés mais également le vôtre.



# 5 - Vérifier les points d’eau

« Une eau de qualité et un bon débit, c’est primordial ».

Mais où placer son point d’eau ?

  • Evitez la compétition autour de l’abreuvoir : proscrire les culs-de-sac, les zones confinées, trop proches d’une clôture.

  • Faites attention à la portance des sols : éviter l’entrée d’une parcelle ou d’un râtelier, afin de limiter le piétinement de la zone.

  • La distance maximale conseillée entre le point le plus éloigné de la parelle et le point d’eau, ne doit pas dépasser les 200 m. Au-delà de 200 m, on observe une diminution de la production laitière due à la baisse de la consommation d’eau.


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